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Bocaux en verre et pause déjeuner

Déjà les verrines s’étaient aventurées hors des cuisines professionnelles pour devenir les stars des apéritifs entre amis. C’est maintenant au tour des bocaux en verre de sortir des linéaires et des placards pour ensoleiller la pause déjeuner des citadins actifs.

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La bonne nouvelle, c’est que la qualité du contenant en verre, valorisant et protecteur, va de pair avec la qualité du contenu : des recettes de chefs à base de produits frais et souvent bio, qui sont une alternative saine et savoureuse aux assemblages industriels proposés par les fast foods traditionnels.

Les consommateurs sont de plus en plus attentifs au contenu de leurs assiettes, de mieux en mieux informés, et sensibles aux enjeux du développement durable. Nombreux à vouloir retrouver le goût du terroir et des produits de saison, ils sont devenus plus soucieux de leur santé et de leur hygiène de vie.

Mais s’il est un terrain où toutes ces aspirations peinent à se réaliser, c’est bien la pause déjeuner ! Pas de restaurant d’entreprise, pas de temps, trop loin, trop cher, pas très bon, peu équilibré… De ce constat est née une offre de restauration rapide qui se diversifie à grande vitesse : pour preuve le boom des camions-restaurants nouvelle génération, l’engouement pour les soupes, etc.

Les grands chefs investissent la restauration rapide

De la gastronomie française à la cuisine de la rue, il y avait un fossé que les grands chefs ont franchi. Puisque le consommateur veut manger mieux pour moins cher, ils ont investi la pause déjeuner en concoctant une cuisine de qualité pour un ticket moyen variant de 11 à 15 euros.

Mais leur démarche est aussi liée à des motivations plus militantes. Selon une enquête* menée en 2012 sur les grandes tendances internationales de la restauration hors foyer, « 85 % des experts consultés considèrent que les restaurants doivent être les moteurs de la santé par l’alimentation ».

* Ce rapport est issu d’une réflexion de professionnels de la restauration et de leaders d’opinion de dix pays (Allemagne, Royaume Uni, France, Espagne, Italie, Etats-Unis, Brésil, Chine, Japon et Turquie), rendu public au SIRHA World Cuisine Summit 2013.

Marc Veyrat, l’instigateur des bocaux en France lance « Mes bocaux » : des repas sains emballés dans du verre
Dès 2008, Marc Veyrat lance un nouveau concept de restauration rapide en France avec l’ouverture de Cozna Vera à Annecy, un fast-food biologique de produits de terroir en bocaux. Le chef d’origine savoyarde poursuit dans cette voie. Depuis la mi-février 2014, ses food-trucks livrent aux parisiens entre 11h45 et 14h00 des déjeuners dans des bocaux de verre commandés en ligne et préparés le jour même avec des produits frais e issus de l’agriculture biologique d’Ile-de-France.

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Pourquoi avoir choisi le verre ? Réponse du chef étoilé : « Parce que c’est beau, écolo et pratique »
Pour atteindre son objectif – transmettre et partager une cuisine saine et accessible à tous – il a décidé d’associer un matériau d’emballage neutre et valorisant à ses plats bios et frais.

LES ATOUTS DU VERRE À LA PAUSE DÉJEUNER :

  • pratique à fermer
  • facile à réchauffer
  • transparent pour mieux présenter
  • authentique, car évoquant les conserves de nos grands-mères
  • recyclable, comme tous les contenants en verre,
  • sûr et sain, de par la neutralité démontrée du verre.

« Mieux manger, mieux vivre » : le credo de Marc Veyrat gagne du terrain
À la pointe du combat pour une alimentation plus saine, Marc Veyrat est convaincu que « notre santé et notre longévité dépendent de la qualité alimentaire* ».

Lui qui a popularisé l’idée de « manger la nature » met dans ses bocaux de verre des recettes originales et modernes, composées à partir de produits souvent identitaires, toujours bios ou issus de l’agriculture raisonnée, si possible locaux.

Pour le chef savoyard, il est possible de manger sain, même en ville et en particulier à Paris. Et il est entendu, tant les propositions pour « manger mieux » hors de chez soi se multiplient, le plus souvent emballées dans du verre.
* Interviewé par Charlotte Langrand dans le JDD du 9 février 2014.